Ce mardi, départ de Skukuza pour rejoindre le camp de Satara situé plus au nord. Il y a pas mal de kilomètres et d’une part nous n’avons pas réussi à partir à l’ouverture des gates à 6h, et d’autre part, ce soir, c’est au tour de Pauline et moi de partir en Safari coucher de soleil dès 16h15 pendant que David garde Arielle.
Tout d’abord, petit déjeuner avec Pauline et sa grande découverte sud africaine : les pailles avec du chocolat à l’intérieur. Quand on les mets dans du lait et que l’on boit, ça chocolate la boisson !
J’en profite pour une petite présentation de notre logement qui concsiste en un grand coffre de 4×4 qui sert de cuisine, de table à langer, de placards à tout, de salle de bain, etc. Nous avons ensuite un tapis de sol qui lui aussi est très utile : table et siège pour manger, aire de jeu, tapis pour les pieds afin de ne pas salir la tente, bref, indispensable. La tente pour 3 personnes (à 4) nous sert surtout à dormir – sur nos matelas gonflables (dont 1 a crevé très vite mais je vais laisser le suspense de savoir quand plus loin) – mais sert également de porte linge mouillé. Quand à l’avant du 4×4, il rempli sa fonction de véhicule tout en nous permettant d’écouter les kids united en boucle …
Avant de partir, petit coup d’oeil au panneau du jour. Dans tous les camps, on trouve ces cartes avec des pions aimentés colorés qui permettent de dire où on a croisé les animaux les plus recherchés. Par contre les aiments des Rhino ont été enlevés à cause des problèmes de braconnage.
Un petit tour au magasin du camp pour notre déjeuner, une pause photo devant la statue du vainceur vaincu, et c’est vers 9h que nous partons donc pour plus de 90km de route (sans les détours par les pistes) à 50 km/h maximum. En prenant en compte le déjeuner, autant dire que ce n’est pas gagné !
Sur la route, de nouveau plein d’animaux et toute la famille les photographie !! Autant dire qu’on a de quoi faire au niveau du tri !! Le pire c’est c’est quand on photographie quasiment sous le même angle les mêmes animaux chacun notre tour … Ici David et Pauline qui prennent en photo un Koudou. Il faut dire que le résultat est pas mal !
Arielle quant à elle n’est pas en reste : elle observe, apprend des nouveaux noms d’animaux comme « impalas », regarde la carte, et profite du fait de pouvoir aller à l’avant ! En ce qui concerne la plaie au dessus de sa bouche, nous avons eu un petit accident pendant le déjeuner. Elle a couru, est tombée, s’est ouvert la lèvre. Bien sûre du sang partout, David qui part chercher la trousse de secours dans la voiture, pendant que nous nous faisons voler nos gateaux par les singes qui profitent que je m’occupe d’Arielle … Pauline part pour les récupérer car les singes ont laissé tomber le paquet. Et là, plusieurs se précipitent sur Pauline. Je lui ai crié de laisser tomber de peur qu’elle se fasse griffer ou mordre et elle est revenue en pleurant. Merci les Grivets !
Kruger c’est aussi l’occasion d’apprendre à conduire pour les enfants ! Hé oui, il faut bien les occuper pendant ces kilomètres de routes ou de pistes parfois interminables … Leçon du jour : tenir le volan et utiliser les essuie glace !
Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos impalas ! Nous commençons notre journée par de superbes paysages et entre autre l’observation des traces d’animaux dans le sable du lit de la rivière.
Nous croisons des babouins :
Des troupeaux d’éléphants, de girafes et d’impalas (oui, toujours les même mais rien à faire on ne se lasse pas de refaire 50 photos dès qu’on en croise)
Après le déjeuner – lors duquel Arielle s’est blessée (beaucoup de sang mais finalement pas bien grave) et Pauline s’est fait attaquer par une horde de Grivets affamés – nous avons eu un peu de pluie. Ca ne nous a pas empêché de croiser un bufle qui venait visiblement de se rouler dans la boue !
Après la pluie le beau temps, et nous voilà arrêtés au bord de la route à observer la prairie : un troupeau de zèbre broutant près d’un troupeau de gnous, bientôt rejoint par un troupeau d’autruches …
Nous arrivons finalement près du camp de Satara où nous dormons ce soir pour assister de nouveau à une scène extraordinaire : des milliers d’hirondelles ainsi que des centaines de marabous (les gros oiseaux bizarres sur les photos) au bord du camp ! Superbe !
Nous sommes finalement arrivés au camp de Satara 1h avant le départ en safari. Direction la réception : on n’était sencés ne faire que 2 nuits à Kruger mais nous avons décidé de prendre 1 nuit de rab au camp de Satara où il restait une place de disponible. Nous n’avons pas de chance, le week end à venir est un week end prolongé du coup tout est booké. Nous devrons nous contenter que d’un jour de plus.
Ce soir, Pauline et moi partons donc pour notre Safari coucher de soleil. Un chouette moment passé toutes les deux !
Le safari commence par la rencontre de babouins et de crocodiles :
Bien sûre de superbes paysages avec de nouveau des marabous ainsi qu’un rollier d’Europe (migrateur d’après ce que j’ai compris)
Des vautours :
Et bien sûre, un coucher de soleil nuageux mais de toute beauté :
Dès la nuit tombée, nous nous sommes équipés de torches. Pauline a d’ailleurs passé une bonne partie de la suite du safari avec une torche pour ballayer le bord de la piste et repérer les reflets des yeux des animaux. Elle était très fière et a beaucoup aimé le faire.
Ce dur labeur a été profitable puis que nous avons pu assister à une chasse de lionnes ! Quand nous sommes arrivés sur le lieu de la chasse, nous avons découvert une lionne qui semblait solitaire et qui se déplaçait le long de la route avant de s’installer dans les hautes herbes pour guetter un troupeau d’impalas. Elle est restée longtemps ainsi quand on a entendu 4 feulements les uns après les autres. On a alors vu 4 lionnes bondir en même temps sur le troupeau. Même si elles ont raté leur chasse pour ce coup là, c’était pour nous passionnant à observer.
Mes photos ne sont pas vraiment réussies et on n’y voit pas grand chose mais elles ont le mérite d’exister :
Cette tentative passée, il était alors temps pour nous de rentrer au camp et déguster les légumes grillés ainsi que la viande préparée au braii par David pendant notre absence.
Par contre, j’ai été meilleure quant à la photographie d’un criquet sur notre tente :